Aujourd'hui une approche par la permaculture et/ou l'agro-écologie  permet de respecter des équilibres et de ré installer le vivant. Si ce terme inclut autant l'humain, notre habitat, la relation avec ceux et ce qui nous entoure, il faut tout d'abord entendre et percevoir un concept. Deux mots peuvent définir de manière globale ce terme.

 

Tout d'abord PERMA pour l'aspect PERMANENT et CULTURE que l'on retrouve dans AGRICULTURE.

 

Vous l'aurez compris il s'agit bien d'AGRICULTURE PERMANENTE.

 

Une Agriculture qui prône plusieurs valeurs et le respect du vivant, dénominateur commun de nos démarches.

 

L'Auto-fertilisation :     Il s'agit ici de mettre en place un équilibre dans nos cultures pour que 

                                         chaque  élément composant un modèle de culture puisse interagir avec les

                                         autres. Tout en améliorant le processus d'enrichissement naturel du sol.

                                               (Un exemple concret: l'Agroforesterie)

 

La Biodiversité :            La Nature n'a pas attendu l'homme pour se développer et se défendre face

                                        des attaques naturelles (climat, attaque de prédateurs,...), les différents 

                                        biotopes mis en place naturellement en sont une belle preuve!

 

 

L'Aspect Solidaire:        Le chacun chez soi nous a prouvé que les gens dépriment et perdent le lien

                                         à la Terre et aux autres. Le tissage des liens est primordial pour notre

                                         épanouissement. Car 1+1=3, nous avons tout à gagner en se serrant les

                                         coudes lorsqu'un problème survient. Le partage des connaissances et du

                                         travail ne peut qu'être bénéfique pour avancer. Se remettre en question

                                         quant à notre courte présence sur notre Terre est aussi spirituellement

                                         très nourrissant.

 

L'Equilibre:                     Un des équilibres fondamentaux retenu ici sera

                                         l'équibre Agro-sylvo-pastoral

 

                               (L’agrosylvopastoralisme est une méthode qui concilie les arbres,

                               la production végétale et la production animale.)

 

L'Association des cultures:

 

On constate que le nombre ravageurs et de prédateurs présents dans nos jardins peuvent trouver un équilibre grâce à l'association des plantes cultivées. Si vous plantez une seule ligne de carottes dans votre potager et qu'elle est la cible d'un rongeur (donc prédateur), vous n'aurez que les yeux pour pleurer et donc votre échec sera ressenti comme total...

 

Tandis que si vous multipliez les endroits aux variétés différentes (attention certaines associations ne font pas bon ménage) vous constaterez que l'attaque sera 'ciblée' .. donc plus de chances d'obtenir une récolte.

 

C'est ce qui a fait notamment le grand drame des mono cultures que l'on trouve partout dans nos champs. Il en va de même pour nos forêts qui ont été parquées, de même que l'élevage, confiné à des endroits où la sur-population est toujours considérée à tort, comme la clé du succès. Malgré les intrants chimiques disséminés partout dans nos cultures, le constat de ce que l'on croyait donc être la clé du succès :  la chute des rendements de l'agro-industrie  a commencée.. 

Très simple à comprendre : le sol est de moins en moins riche en vie, le sol n'est donc plus aéré, les plantes cultivées tentent de survivre avec la poignée d'intrants tant prônée par le business de la chimie.  Savoir comment fonctionne un sol est très simple, la nature n'a pas eu d'autre choix que de se débrouiller et de s'adapter face aux attaques de prédateurs. Malheureusement celles provoquée par la soi disant révolution verte ont des effets irréversibles à déjà beaucoup d'endroits. 

 

Associer les cultures a aussi pour objectif de faire en sorte que le moins de rayons du soleil n'atteignent le sol.  Les différentes vitesses de croissance, les hauteurs à maturité et le rôle nutritif que les plantes que l'on associe a beaucoup d'importance.

 (exemple du mariage Maïs & léguminueuses)

 

Sachez que dans le régime alimentaire d'une plante, il n'y a que 2 ou 3%  de sa nourriture qui provient su sol. Maintenant, associer des plantes au système racinaire différents n'est que bénéfique. La légumineuse qui capte l'azote de l'air peut le transmettre à sa plante voisine par son système racinaire (aidé par les mycorhises résultants de l'association symbiotique des champignons du sol et des racines de la plante) Un peu scientifique me direz-vous mais quelques principes acquis au départ ne laisseront place qu'à une suite logique et de bon sens dans nos cultures.

 

Le sol nous nourrit donc il faut d'abord le respecter. Mais on ne respecte pas ce qu'on ne connait pas!  La micro-biologie des sols, savoir comment un sol vit, se structure et donc ce qu'il peut produire est une des clés de base à mieux comprendre afin d'éviter de commettre des erreurs. Et ainsi donc viser la pérénité des projets mis en place.

 

Un jardin traditionnel en reconversion avec une approche permaculturelle va énormément vous apprendre en matière de vie sur et dans le sol.

 

La permaculture intègre bien plus qu'une méthode maraîchère. Comme dis un peu plus haut, elle englobe aussi notre perception de l'habitat, de nos relations avec notre entourage, de nos coutumes et habitudes qui viennent appuyer une certaine logique de respect du 'vivant'.

 

Je dirais que l'importance n'est pas la profondeur de notre empreinte sur le sol mais le souvenir positif qu'on laisse à ceux qui nous suivent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui peut parfois est un désordre pour certains n'est pas perçu de la même façon pour d'autres...

 

Principe de base :  une terre mise à nu n'a pas d'autre réaction que de se recouvrir d'elle-même.

 

Donc si l'on veut développer des variétés potagères ou arbustives à petits fruits, le mieux est de couvrir le sol afin de ralentir le processus de levée de graines qui foisonnent SUR et DANS notre sol.

L'utilisation de cartons est très intéressante car cette matière première est gratuite et laisse bien respirer le sol (au contraire des bâches et autre feutre qui eux ne se décomposent pas).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                Le partage de l'investissement d'un broyeur

                                                                                                                                                peut s'avérer très judicieux
 

Le carton permet donc un résultat immédiat pour de petites surfaces, mais couvrir avec les déchets de la fenaison, des pailles et autres résidus de végétaux restent le plus simple et le plus naturel.  Attention cependant à ne pas y déposer des graminées en semence.

 

Le broyat est souvent issu des déchets présents lors des travaux de taille au jardin et donc fait partie des ressources qui sont à disposition tout près de nous. Il permet de couvrir les paillis issu du fauchage, de la tonte et de l'apport de paille d'un fermier très proche lui aussi.

Une épaisseur plus ou moins importante assurera un sol frais lors de gros coups de chaleur et gardera une humidité nécessaire au développement de nos variétés potagères.

 

Les déchets de scierie ou d'un menuisier proche de chez vous seront aussi une matière première à valoriser ! Nous ne faisons qu'agir que comme dans le cycle d'un éco-système, les déchets de l'un profitent à un autre!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       

 

 

Effet 'mode' fin des années '60, nos jardins présentent encore beaucoup de haies et massifs de résineux. Arrivés au terme de leur croissance souhaitée, ceux-ci finissent par dégénérer après des dizaines de tailles sérieuses. Leur broyat n'est cependant pas à bânir.

 

Le bois de ceux-ci est inoffensif au niveau du ph (degré d'acidité). Il peut être utilisé dans les cultures/potagers. L'extrémité verte sera disposée de préférence dans les allées non productives ou bien mélangées au compost en faible proportion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit élevage est une source de plaisir. Il joue un rôle bien particulier.

La basse-cour nettoie et enrichit les zones qui serviront à la culture qui

suivra. En plus de l'usage des bons oeufs pour les plaisirs de

la cuisine, une partie est mise en couveuse pour le renouvelement de l'espèce.

 

 

                                                                                  L'importance pour ceux qui nous suivent est de rester connecté à la Nature....