Le non travail du sol par l'homme ... et les auxilliaires du jardin entrent en scène !

 

 

Si le non labour est déjà une réalité pour certains agriculteurs, il en va de même pour le jardinier patient et observateur.

 

Pour preuve...laissez un objet sur votre pelouse pendant plusieurs jours puis retirez-le.  Une vie s'est manifestée en dessous de celui-ci. C'est cette vie qu'il faut préserver.

 

En respectant donc la bonne mise en place des intrants dans les cultures ou potager, vous constaterez que cette faune du sol travaille aussi bien en surface (faune épigée en aérobie donc )qu'en profondeur (faune endogée, anaérobie donc).

 

En pratiquant le labour, vous inversez tout...c'est comme si on vous demandait de marcher sur la tête...

 

Une troisième faune en profondeur sont les vers de terres qui creusent des galeries en vertical. Ceux-ci permettent un échange d'argile et d'humus  et contribuent donc à la création de notre 'terre nourricière'.

 

La mise à nu de la terre n'a pas sa place. En effet la nature revient au galop lorsque le couvert végétal est inexistant. Il est donc indispensable de couvrir nos surfaces par des engrais verts lorsque la récolte a été faite.(existe en jardinerie sous forme de mélange).

 

De même pour le potager, le paillage est un allié très précieux (meilleure rétension de l'eau dans le sol, permet de ne pas devoir sarcler et donc d'éviter un assèchement trop rapide en cas de sècheresse)

 

Les auxilliaires des jardins et donc aussi du sol vont enrichir et structurer le sol en décomposant le couvert de feuilles mortes, de paille, cartons ou de mulch de tonte de gazon. Le BRF (bois raméal fragmenté) a lui aussi sa place quant à la structure du sol. Les champignons permettent la décomposition la lignine contenue dans le BRF.

(résineux s'abstenir, lauriers idem car ses feuilles vernissées sont très dures à se décomposer)

 

Le BRF est à utiliser avec parcimonie. Pour ne pas dérégler la bonne structure d'un sol, l'ouvrir et l'étudier seront des étapes indispensables pour comprendre et le cas échéant prendre des mesures pour en améliorer sa structure.

 

             Oui mais ... les rendements là-dedans ???

 

En agro-écologie il est prouvé (*) qu'un hectare cultivé peut être juqu'à 10X plus productif qu'une surface mono culturale...

Par cette affirmation on entend associer des variétés potagères autres que le blé, le riz et le maïs. Car ces 3 dernières plantes représentent actuellement l'essentiel de notre alimentation. Il existe 80 000 autres variétés propres à l'alimentation de notre race humaine...

 

Biensûr il n'existe pas de machine qui sait récolter à la fois 3 productions en même temps*

mais l'aspect local de notre consommation peut procurer de l'emploi et donc de dégager des moyens pour appuyer ce type de production associée.

*(MILPA=Maïs - Haricot - Courges)

 

La nutrition est de ce fait le dénominateur commun à une sauvegarde de notre santé et à un bon équilibre à respecter.

(voir sur Youtube les conférences du Professeur Henri Joyeux, Cancérologue à Montpellier)

 

 

Un exemple étonnant et qui a été testé cette année 2015 à l'Oasis de Nil est la méthode  'PATATE- CARTON'

voici une petite séquence lors de la récolte :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) voir les résultats de l'étude faite par l'INRA à la Ferme du Bec Hellouin chez Charles et Perrine Herve-Gruyer.

 

 

 

 

 

 

Evolution pour cette année 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Février    - Plantation d'un 2ème amandier, d'un cognassier, noyer, mirabellier et pommiers (Alkmene, winter banana,..)

 

 

 

 

 

Mars       - Création de nos planches potagères permanentes !